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Un humaniste wallon

Un Homme

François Bovesse est un homme dont l’action a marqué Namur, la Wallonie et la Belgique. Il fut l’un des premiers à dénoncer les dangers qui menaçaient les démocraties européennes.

Tout au long de sa vie et jusqu’au terme dramatique de celle-ci, il a défendu la tolérance, le sens de la justice, l’amour des gens et de son pays. Respectueux des convictions de chacun et il accordait autant d’attention et d’amitié aux hommes de toutes conditions.

 

Il est né le 10 juin 1890 et fût assassiné le 1er février 1944 par des rexistes.

 

Sa carrière fût exemplaire : docteur en droit, avocat, conseiller communal de Namur, député, Ministre et poète. La Meuse a trouvé en lui son chantre. Son amour du pays Mosan a été le fil conducteur de son œuvre poétique. Il a joué un rôle fédérateur pour un renouveau culturel namurois. La défense du patrimoine architecturale et paysager de sa ville et de la vallée de la Meuse a été pour lui une préoccupation constante. Lors de son mandat de ministre des Lettres et des arts, il œuvre notamment à la création de l’orchestre national de Belgique mais aussi à la fondation du musée Constantin Meunier. Tous ses engagements ont comme assise  le soucis de progrès pour toutes et tous, et dans un idéal de liberté.

Homme de loi

L'homme de loi

Nanti d’un doctorat en Droit obtenu à l’Université de Liège en 1914, il témoigne sa vie durant d’un sens aigu de la justice toujours teinté d’humanisme.


Avocat, substitut de l’auditeur militaire de Calais à la fin de la Première Guerre mondiale, ministre de la justice en 1934 puis en 1936, où il s’érige en ennemi personnel des rexistes qui ne l’épargnent pas dans leur revue Le Pays réel. 

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L'homme politique

Fondateur du Comité Central de Wallonie, promoteur des « fameuses » Fêtes de Wallonie qui animent les mois de septembre de la Cité mosane depuis 1923. Il refuse les lois linguistiques de 1930 et se bat pour renforcer dans le sud du pays les moyens de défense militaire qu’il juge trop faibles. À ce titre, les Chasseurs Ardennais lui sont redevables de leur existence.

Parce qu’ami de l’homme et de la liberté, il montre à ses concitoyens l’exemple à suivre dans la résistance à l’occupant. Mobilisé en 1914, il participe à la défense du fort d’Évegnée.
Bien que blessé et infirme, il prend encore part au combat pour la ville d’Anvers.

Devenu, en 1937, Gouverneur de la Province de Namur, le Premier Ministre Pierlot le nomme en 1940 haut commissaire du Gouvernement belge à Sète (Hérault) où il s’occupe de l’accueil des réfugiés. De retour à Namur en septembre 1940, il est interdit de toute fonction publique.

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L'homme des arts

À 22 ans, en 1912, il lance l’hebdomadaire "Sambre et Meuse" qui fait la part belle à la littérature régionale.


On ne compte pas les revues auxquelles il apporte sa collaboration ou son soutien.

Il écrit des comédies musicales, publie des articles dans le quotidien libéral "La Province de Namur"; son ouvrage le plus abouti est sans doute, en 1938, "Douceur mosane" qui révèle, si besoin en était, encore, son amour du terroir et de ceux qui y vivent.

Comme ministre de l’Instruction, des Arts et des Lettres, en 1935 il fonde l’Orchestre National de Belgique, encourage le classement de nombreux bâtiments ou encore, lance une réforme scolaire, prônant dans le fondamental, l’apprentissage in situ.

Fêtes de Wallonie

L'initiateur des fêtes de Wallonie

En 1923, François Bovesse est l'initiateur de l'Fiesse de Waloniye, réjouissances populaires qui, d'année en année, connaissent à Namur un succès grandissant.

Les fêtes de Wallonie, c'est aussi rendre un hommage fidèle aux héros morts en 1830, 1914-1918 et 1940-1945.

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